Dans le cadre de la campagne électorale du Cosog, une organisation syndicale catégorielle, la CFE-CGC, propose un Cosog plus « équitable » en évoquant notamment le fait que :
- 4 000 agents perçoivent moins de 800 € par an,
- 1 500 agents perçoivent moins de 400 € par an,
- Certains ont perçu plus de 10 000 € de subvention en 1 an.
La dotation moyenne par ouvrant droit est de l’ordre de 2 000 € et c’est sur ce constat que la CFE-CGC sous-entend que le Cosog pourrait verser 2 000 € à chacun d’entre vous ! A première vue, cela peut paraître séduisant, mais qu’en est-il vraiment ?
Procéder ainsi invaliderait complétement la dimension sociale du Cosog. En effet, cela signifierait que les salaires les plus modestes qui ont le plus besoin du Cosog seraient traités à l’identique que les plus hauts revenus de l’Etablissement public ! Cela affaiblirait la prise en charge des prestations enfance (Noël, scolarité, garde d’enfants…) puisque la situation d’un agent avec une famille de 3 enfants serait traitée de la même façon que celle d’une personne sans enfant. Sans oublier, par ailleurs, l’aide toute particulière qu’apporte le Cosog aux enfants et aux adultes en situation de handicap.
Par ailleurs, cette proposition de la CFE-CGC porterait préjudice aux effectifs du Cosog (ce qui arrangerait bien la DRH actuelle), qui pourrait être réduit à 2 ou 3 personnes s’il ne s’agit plus que d’adresser un chèque annuel et de gérer les effectifs. A noter que dans le passé la CFE-CGC avait déjà fait campagne sur ce thème ; la dernière place qu’elle occupe illustre heureusement le peu d’adhésion que rencontrent de telles propositions.
A l’inverse de cette organisation catégorielle, nous pensons à l’UNSA qu’il faut maintenir des prestations ouvertes à tous, et qu’il est possible de les simplifier tout en les améliorant. Conserver le rôle social du Cosog, afin que vous puissiez tous accéder à des prestations de rêve quels que soient vos revenus et votre composition familiale, c’est notre conception de l’égalité ! C’est cette vision que nous faisons prévaloir depuis des années à la présidence du Cosog.
Chaque organisation syndicale a bien sûr le droit de faire ses propositions, mais celle-ci nous paraît particulièrement dangereuse et mettrait le Cosog en péril si un jour cette organisation devenait majoritaire !
