Le CUEP (Comité Unique de l’Etablissement Public) du 31 janvier a été l’occasion pour l’UNSA de mettre en lumière le métier de téléconseillers en présence du Directeur général.
En effet, le projet de transferts d’actes de gestion vers la DSC se place dans le prolongement de la réorganisation de la DSC et des travaux menés sur le quotidien des téléconseillers.
L’UNSA a rappelé que le métier de téléconseiller est difficile et peu attractif. Ce métier est caractérisé par :
- une pénibilité liée à la prise d’appels,
- une contrainte horaire plus forte que dans d’autres secteurs.
De ce fait, beaucoup de téléconseillers recherchent et espèrent une mobilité
Ce métier est également très formateur et de plus, engage l’image de la Caisse et des mandants en premier contact pour des milliers de clients.
Pour l’UNSA 4 axes sont essentiels pour améliorer le quotidien du téléconseiller :
- La pénibilité est un sujet qui relève du CSSCT et qui doit être traité en prévention, à commencer par une moindre exposition au risque.
- Prendre en compte la contrainte horaire, notamment l’EIS du centre d’appel d’Angers (dont la disparition probable ne peut se faire sans nuance et sans compensation).
- L’attractivité du métier et la fidélisation passent par la reconnaissance de ce métier. L’UNSA réaffirme sa revendication d’une prime annuelle pérenne et substantielle de 2000 € pour les téléconseillers.
- L’enrichissement et la variété du contenu même du travail. Sur ce dernier axe, le projet de transférer certains actes de gestion du « back vers le front » est une perspective intéressante pour les collègues mais également une amélioration du service rendu même si ces actes ne sont pas forcément les plus élaborés, ils n’en sont pas moins essentiels.
L’UNSA est favorable à l’expérimentation proposée et a demandé à la Direction d’en présenter les résultats en instance avant toute décision définitive.
L’UNSA demande également que les 7 postes ETP créés pour l’expérimentation soient pérennes.
