L’UNSA demande un accord social d’accompagnement du projet immobilier Quatuor Pont Noir.


Le projet immobilier bordelais qui se concrétisera cet été, a fait l’objet d’un accord social adapté. Nul doute que le futur projet immobilier parisien donnera lieu à négociation d’un tel accord.

Un accord social inclut des problématiques aussi diverses que les places en crèche, l’accès aux services sociaux et de loisirs, la pratique sportive, les transports, le stationnement …

Le projet immobilier angevin nécessite un accord social. Considérer le contraire, relèverait d’un parisianisme malheureux. En effet, sachez que le réseau de transport en commun n’est pas comparable à celui de l’Ile-de-France :

  • ici aussi la ville grandit couverte de chantiers et travaux,
  • ici aussi coule une rivière traversée par des ponts qui ralentissent le trafic même s’ils ne sont pas d’Aquitaine,
  • ici aussi le prix des loyers flambe comme celui du m²,
  • ici aussi il est impossible de se garer dans le secteur gare.

L’UNSA refuse ce parti pris et demande que la négociation d’un accord social s’ouvre sans délai à Angers, un accord adapté à nos réalités, à notre quotidien, un accord équitable et honorable.


Le stationnement affiche complet : l’attribution des places de parking en question.


A Angers, la disponibilité et l’attribution de places de parking sont un problème de longue date. La situation s’est aggravée lorsque l’Établissement public a rendu des places au parking du Mail par souci d’économie. L’emménagement à Quatuor dans le quartier gare a également accentué les difficultés de stationnement.

Qu’en sera-t-il demain avec la future implantation au Pont Noir ?

Depuis plusieurs années, malgré des groupes de travail, les bonnes volontés de chacun, les modifications de règles d’attribution, rien n’a changé. En effet, il est impossible de répondre au besoin car le nombre de places est tout simplement insuffisant.

Aujourd’hui, le critère du temps de trajet en transports en commun n’est plus pertinent. En effet, un trajet en bus suburbain avec un seul horaire le matin et un seul le soir, n’est en rien comparable à la fréquence des dessertes Irigo bus ou tram. Sans compter que lorsque l’on est parent, le temps de transport pour se rendre au travail peut également servir pour déposer l’aîné à l’école ou confier le petit dernier à la nounou. Le circuit d’un bus suburbain devient alors un casse-tête dans l’espace et dans le temps si, de plus, l’agent est contraint par un horaire (centre d’appel).

Il est également avéré que trouver des places de stationnement près de nos bureaux, encore plus à la gare, est une gageure et a un coût financier conséquent. Certes, il nous sera opposé que les transports en commun existent et qu’il faut favoriser le développement durable. Nous ne pouvons qu’être d’accord mais… la pression immobilière sur l’agglomération angevine pousse les familles vers l’extérieur. N’oublions pas que la majeure partie des angevins est en catégorie C ou B.

La réalité du quotidien est tenace et la qualité de vie au travail s’en ressent. Le sujet du stationnement est devenu source de stress pour beaucoup de collègues.

Demander des places de parking utilisées que 2 ou 3 jours par semaine ne serait pas responsable. Aussi, l’UNSA demande que la Caisse des Dépôts fasse l’effort nécessaire pour répondre aux besoins :

  • quelques dizaines de places supplémentaires,
  • un outil technologique fiable de gestion des places,
  • une bourse de « co-stationnement » dans une communauté Next afin que le télétravailleur du lundi et mardi trouve celui du jeudi et vendredi pour partager une place.

Si la Direction a la volonté de construire une solution et s’en donne les moyens, le bon sens l’emportera et nous savons tous qu’un agent débarrassé de soucis d’intendance est un agent qui peut pleinement et sereinement se consacrer à sa tâche.