Le 17 septembre dernier, l’UNSA vous annonçait l’ouverture du cycle de concertation/négociation du nouvel accord Qualité de Vie au Travail (QVT) avec quelques points sur lesquels nous nous sommes positionnés d’entrée de jeu :

  • Accord à durée indéterminée mais renégocié tous les 3 ans.
  • Pérennisation des expérimentations de la semaine de 4 jours et de la suppression des bornes de badgeage.
  • Se doter d’indicateurs sociaux plus réguliers qu’un baromètre social tous les 3 ans…

3 séances se sont écoulées depuis et l’UNSA peut maintenant vous faire un point d’étape :

Première victoire, l’accord sera bien à durée indéterminée. Cela évitera aux futures mesures d’être reconduites dans l’urgence et de facto de sécuriser les bénéficiaires le temps des négociations.

Seconde victoire, la Direction propose de mettre à jour des indicateurs sociaux tous les 6 mois. Les questions et les thèmes seront à définir. A l’UNSA, il nous parait indispensable que les questions et leurs neutralités soient validées par les organisations syndicales.

Concernant le contenu de l’accord la Direction propose un système de socle listant les principes théoriques tels que, par exemple, « l’inclusion professionnelle » ou « la reconnaissance des compétences » et d’un plan de progrès comportant les actions concrètes liées à chaque principe.

A l’UNSA, nous sommes en phase avec l’architecture proposée. Nous restons vigilants afin que ce socle n’exclue aucun périmètre (l’action sociale notamment) et nous nous concentrons sur les actions concrètes car ce sont elles qui intéressent le personnel.

Mais la liste des points positifs s’arrête malheureusement là car nous sommes relativement inquiets par rapport à ce qui semble se profiler :

Malgré un bilan d’expérimentation positif (voir Annexe) la pérennisation de la semaine de 4 jours est loin d’être acquise. Aidée par un syndicat, la Direction ne semble pas pressée d’aborder le sujet et souhaite même placer la discussion au niveau « collectif de travail » et non pas au niveau de l’agent (pourtant premier concerné). Autrement dit, si on ne peut pas attaquer une expérimentation sur son bilan objectif individuel, on attaque le bilan subjectif collectif… On attaque en mode abstrait quand le concret nous donne tort.

On attend les arguments de la Direction et du syndicat concerné pour vous en dire plus mais la bataille s’annonce rude…