Suite à l’annonce faite par le Directeur général de la CDC de supprimer l’Indemnité de Départ à la Retraite (IDR), l’UNSA a fait des propositions concrètes et constructives en direction de tous les personnels publics et privés, mais aussi de toutes les générations et notamment des jeunes. Ces propositions ont été envoyées à la DRH et aux autres organisations syndicales.

Après 3 séances de négociation, la DRH a présenté le 23 mai dernier un projet qui reprend le schéma proposé par l’UNSA d’avoir un socle autour d’un abondement PERCO amélioré par un système de bonification, d’une IDR commune public/privé et des mesures transitoires sur trois années (2018-2020).

L’idée est bonne mais le compte n’y est pas à ce stade.

Les premières simulations indiquent clairement une perte sèche de plusieurs milliers d’euros pour les personnels qui partiraient à la retraite dans les 4 prochaines années. Elles stabilisent les montants pour ceux qui partiraient entre 5 et 10 ans et à ce stade donnent peu de perspectives pour les personnels qui sont à plus de 10 ans d’un départ à la retraite.

Deux groupes de travail technique vont se constituer (31 mai et 7 juin) pour ajuster la proposition de la DRH et chercher un dispositif plus équitable, puis plusieurs réunions de négociation s’ouvriront pour essayer d’aboutir à un projet qui sera présenté au Comité technique national le 27 juin 2017.

L’UNSA demande dès à présent :
– que la période de transition soit portée à 4 ans, jusqu’en 2021,
– que les personnels puissent bénéficier du dispositif à partir d’une ancienneté Groupe de 10 ans (la Direction propose actuellement 20 ans),
– qu’une augmentation de l’intéressement soit envisagée pour permettre un versement volontaire sur le PERCO,
– que le socle de la mesure pérenne contienne un versement unilatéral de l’employeur sur le PERCO. Celui-ci pouvant être progressif pour atteindre le montant de 784€ par an, ce qui permettrait d’avoir une mesure meilleure que le dispositif actuel pour les jeunes générations et les rémunérations les moins élevées.

Plusieurs syndicats ont salué la méthode et le changement de cap de la DRH par rapport à son premier projet. Mais tous demandent des améliorations significatives !

La CGT a quitté la table des négociations. La CFDT, la CGC, le SNUP et l’UNSA ont continué à développer leurs arguments auprès de Paul PENY.