Monsieur le Directeur général,

L’UNSA a appris que deux réunions auraient déjà été initiées par Géraldine Lacroix, Responsable du Département de l’Economie et de la Cohésion Sociale (DECS) de DIDL, pour annoncer le transfert les activités de DECS à Bpifrance.

Cette décision implique que les subventions accordées par la CDC chaque année aux réseaux de la création d’entreprises ne seront plus accordées.

Cette décision, si elle se confirme, va toucher non seulement une trentaine de collaborateurs à DIDL, mais également l’activité liée à l’accompagnement des créateurs d’entreprises au travers des réseaux dédiés.

Cette activité permet la création annuelle de 60 000 entreprises et près de 100 000 emplois au travers des fonds de prêts d’honneur que la CDC.

Plus de 30 000 bénévoles sont également impliqués dans ces réseaux (ADIE, Réseau Entreprendre, Initiative France, réseau boutique de Gestion, peut-être France Active, l’Union des couveuses,…) dont le fonctionnement ne peut survivre à la perte des subventions de la CDC.

En interne, cela implique la disparition du département DECS et de son activité et c’est un peu plus de 30 personnes à reclasser.

L’UNSA vous alerte sur l’extrême inquiétude des collaborateurs.

L’UNSA vous rappelle l’existence des instances de concertations obligatoires qui sont le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail et le Comité Technique.

Aucune décision ne peut être prise et annoncée aux personnels avant le passage devant ces instances.

Lors de votre cérémonie des vœux, vous avez annoncé vouloir un dialogue social constructif, pour l’instant la méthode n’est pas au rendez-vous.

En conséquence, l’UNSA vous demande de bien vouloir différer cette décision et de réunir les instances de concertation afin de rassurer les personnels.

Bien à vous,

Paris, le 31 janvier 2018

Salomé Vaillant – Secrétaire Générale Adjointe UNSA Groupe CDC