L’Établissement public a fait le choix d’ouvrir en 2016 une négociation sur le thème avec les organisations syndicales représentatives.


Les conditions dans lesquelles les personnels
exercent leur travail, leur capacité à s’exprimer et
à agir sur le contenu et l’organisation de celui-ci
déterminent la perception de la qualité de vie au
travail.

Si les nombreux accords en vigueur à la CDC et
les prérogatives des CHSCT concourent en partie
à l’amélioration de la qualité de vie au travail, il
reste néanmoins un large champ d’améliorations à
explorer.

C’est dans ce contexte que l’UNSA sera force de
propositions pour aboutir à un accord constructif
dont les effets devront être perçus par les
personnels de manière concrète. L’UNSA, fidèle
à ses pratiques, attend des mesures précises,
quantifiables et ambitieuses.

Pour l’UNSA, la QVT est un sujet qui doit être
traité par le collectif de travail lui-même et
au niveau le plus fin.
Une réflexion collective
sur le contenu, l’organisation et les conditions
matérielles et relationnelles du travail doit être
menée annuellement dans chaque unité. Cette
démarche doit aboutir à des plans d’actions dont
la mise en œuvre doit être scrupuleusement suivie.
L’expression et la prise en compte de la parole de
chacun sont les conditions de la réussite de ce
dispositif.

La question du management est aussi essentielle.
Pour l’UNSA, les managers doivent être les
promoteurs de la démarche.
Ils doivent être
accompagnés par des formations et une forte
implication de leur propre hiérarchie.

On le sait, iniquité, manque de reconnaissance et
de transparence sont des sources de stress. Ainsi,
l’information partagée par tous, et avec des règles
transparentes et équitables dans tous les domaines
(PVO, NBI, véhicules, primes, horaires et règles
relatives au temps de travail, accès au télétravail
……) constituent autant des pistes de travail à
explorer.

L’articulation vie privée/vie professionnelle est aussi
un thème majeur de QVT. L’UNSA porte depuis de
nombreuses années des revendications novatrices
telles que la semaine de 4 jours ou l’assouplissement
des conditions d’ouverture des sites.

L’UNSA attend aussi de la QVT des dispositifs
efficaces de prise en charge des collègues en
difficulté voire en souffrance.
Les personnels doivent
être replacés au centre des préoccupations des
services RH en tant que personne et pas seulement
comme sujet soumis à une procédure. Réactivité
et humanité doivent être les maîtres mots de leurs
pratiques.

La QVT ouvre un champ infini d’améliorations.

L’UNSA négociera en vue d’un accord opérationnel
porteur d’une ambition de réel changement tant
dans les organisations et les pratiques que dans les
relations entre les individus.

Espérons que la Direction générale sera au rendez-vous de ce grand chantier interne !