Monsieur le Directeur Général,

Dans son allocution du décembre 2018, le Président de la République a notamment annoncé la possibilité d’octroyer une prime exceptionnelle pouvant aller jusqu’à 1000 euros « sans cotisations sociales ni impôts » dans certaines conditions. Votée à la fin de l’année, une disposition législative est venue préciser les termes de cette annonce.

Pour l’heure, ces dispositions ont donné lieu au sein du groupe à des revendications syndicales convergentes au sein de chaque entité mais à des réponses éparses et hétérogènes quand ce n’est pas à l’absence totale de réponse comme c’est le cas pour la Caisse des dépôts elle-même.

Cette absence de coordination contraste grandement avec l’idée pourtant souvent avancée voire martelée par vous-même que le groupe social constitue une communauté solidaire. On ne peut d’un côté, revendiquer l’unité et la cohérence du pilotage et de la gouvernance quand il s’agit des activités, des orientations stratégiques et des décisions d’investissement et renvoyer à la responsabilité et à la décision de chaque entité employeuse quand il s’agit de rémunérations et de ressources humaines.

C’est pourquoi, nous organisations syndicales représentatives du Groupe Caisse des Dépôts, vous demandons de bien vouloir engager la négociation d’un « accord-cadre » de groupe portant sur les modalités d’octroi de cette prime exceptionnelle telle que définie par le Président de la République et précisée par le Législateur, soit avant le 31 janvier 2019.

Veuillez recevoir monsieur le Directeur général, nos salutations respectueuses.

Paris, le 9 janvier 2019

Les organisations syndicales représentatives : CGT – UNSA – CFDT – CGC