Suite à l’arrêt de l’état d’urgence sanitaire le 10 juillet 2020, le gouvernement a remis « en service » le jour de carence dans la Fonction publique et de ce fait pour les personnels de Droit public à la CDC.

L’UNSA rappelle son opposition à l’instauration d’un jour de carence, mesure purement idéologique, mise en place en janvier 2018.


Le jour de carence est injuste. Les employeurs publics ne sont que très peu enga­gés, voire pas du tout, dans le finan­ce­ment de la pro­tec­tion sociale com­plé­men­taire des agents contrai­re­ment aux sala­riés du sec­teur privé. Pour ceux-ci, nombre d’entre­pri­ses pren­nent en charge les trois jours de carence. Le dia­lo­gue social sur la pro­tec­tion sociale com­plé­men­taire n’a pas pro­gressé depuis le mois de juillet 2017.

Le jour de carence est dan­ge­reux pour tous et en par­ti­cu­liers pour les plus vul­né­ra­­bles ou ceux qui sont à temps incom­plets avec les plus fai­bles rému­né­ra­tions (les agents non titu­lai­res, les jeunes et les femmes entre autres).

Le retour du jour de carence, dès la fin de l’état d’urgence sani­taire, n’est pas un bon signal. Le coût sani­taire de cette mesure sera élevé dans cette période où l’épidémie pour­rait repar­tir.


L’UNSA reven­di­que tou­jours la fin de la jour­née de carence, inu­tile, inef­fi­cace et dan­ge­reuse. Les agents publics comme les sala­riés ne doi­vent pas être péna­li­sés par la mala­die.