Comme nous l’avions écrit en février 2018, le projet présenté par Éric LOMBARD a du sens mais force est de constater qu’aujourd’hui il a du mal à se mettre en place et qu’une partie des personnels, cadres comme non-cadres, a du mal à voir la ligne directrice de cette nouvelle Direction.
En effet à ce stade, les personnels ont l’impression que la Banque des territoires (BDT) est une coquille vide et une pure opération de communication tournée vers l’extérieur menée tambour battant par Olivier SICHEL.
Hormis un développement massif de la communication, le reste ne suit pas. Les cadres de direction n’impulsent pas le projet, ni au siège, ni en Direction régionale.
Les clients et les partenaires ne comprennent ni l’évolution ni le contenu de la BDT. Le travail en commun avec la SCET ou CDC Habitat n’avance pas et les perspectives de s’appuyer sur le réseau de la Banque postale demeurent obscures…
Comme nous l’avions dit également en mai 2018 lors du Comité technique, le mot « Banque » fait toujours peur, même si on voit bien aujourd’hui que la BDT est une Direction à part entière de l’Etablissement public CDC, au même titre que la DRS ou la DEOF par exemple.
Les mesures d’accompagnement au changement ne sont pas au rendez-vous, l’informatique est toujours aussi archaïque. Rien ne change non plus du côté des ressources humaines, ni dans le domaine de l’emploi (renforcement des effectifs en DR), ni en termes de reconnaissance professionnelle des personnels.
Olivier SICHEL et Éric LOMBARD ont beau faire le tour des Directions régionales, cela reste et restera insuffisant pour inverser la tendance si des mesures fortes ne sont pas prises rapidement !
L’UNSA alerte la Direction générale sur la dégradation du climat social au sein de la BDT. Sans l’adhésion du personnel, le risque est fort de voir cette réforme suivre les précédentes…et finir en peau de chagrin.
