Le directeur de la DGAFP (Direction Générale de l’Administration et de la Fonction Publique) , en présence du directeur adjoint du cabinet du ministre de l’action et des comptes publics, a présenté le 13 septembre 2017 les premières solutions envisagées par le gouvernement pour compenser la hausse de la CSG de 1,7 % au 1er janvier 2018.

Les solutions envisagées sont :
– la suppression de la contribution exceptionnelle de solidarité (CES) de 1 % pour les agents qui la payent, ainsi que la suppression de la cotisation salariale maladie et parfois assurance chômage pour les agents contractuels ;
– la création d’une indemnité compensatoire dégressive dont le montant pourrait être réduit lors de chaque augmentation de traitement. Cette indemnité serait assise sur un dispositif annuel complexe qui ne prendrait pas en compte tous les éléments de la rémunération des agents et serait révocable.

Ce sont des propositions insuffisantes et inacceptables :
– Aucun gain de pouvoir d’achat pour les agents.
– Pas de compensation intégrale de la hausse de la CSG.

De plus, cette indemnité ne concernerait que les agents en poste avant le 1er janvier 2018. Tous les nouveaux agents percevraient donc une rémunération inférieure à celles de leurs collègues puisqu’ils seront assujettis à la CSG majorée sans indemnité compensatoire.

Pour l’UNSA, la compensation doit être intégrale et pérenne pour tous les agents publics, quel que soit le lieu et le moment où ils exercent, et son mode de détermination doit être simple.

Aucun agent ne doit voir son pouvoir d’achat baisser dans cette histoire.

L’UNSA demande à Emmanuel Macron de respecter sa promesse électorale :
un gain de pouvoir d’achat pour tous les actifs, y compris les agents publics.