La Direction s’apprête à dénoncer l’accord relatif à l’accompagnement des parcours professionnels par la promotion de l’épargne salariale et de dispositifs liés aux départs à la retraite.

Pourquoi ?

Si l’avenant à la convention collective des personnels de droit privé n’est pas signé par une majorité de syndicats, la Direction devrait dénoncer l’accord du 6 juillet 2017 qui prévoit de nouvelles dispositions applicables au 1er janvier 2018 pour tous les personnels publics et privés.

Pour rappel, cet accord, signé cet été par l’UNSA, la CFDT, la CGT et le SNUP garantissait, pour l’ensemble des personnels, les dispositions suivantes :
– IDR dégressive pendant 4 ans.
– Abondement de 300% de l’intéressement pendant 5 ans avant le départ en retraite si celui-ci est versé sur le PERCO.
– Versement d’une prime annuelle de 450 euros à partir de 2022 pour tous les collaborateurs.
– Abondement de 150 % de l’intéressement dès 2018 pour tous, si celui-ci est versé sur le PERCO.

Cet accord signé par 4 organisations syndicales majoritaires (seule la CGC avait refusé de le signer) s’applique sous conditions :

– d’une mise en conformité du paragraphe IDR dans la Convention collective des salariés de droit privé,
– d’un avenant à l’accord PEE/PERCO.

La date limite de signature de ces 2 avenants était fixée au 8 novembre 2017 – 17h. Or seule l’UNSA était signataire des avenants hier à 17h, comme elle s’y était engagée lors de la signature de l’accord du 6 juillet 2017.

Concrètement, aujourd’hui si la CFDT et/ou la CGT ne prennent pas leur responsabilité, cela implique :
– Pour les fonctionnaires, une valorisation financière de la carrière à hauteur de ZERO euro.
– Pour les salariés, un retour au minimum inscrit dans le code du travail.

Faites vos calculs, vous êtes assuré de constater une perte financière sèche de dizaines de milliers d’euros.

La Direction proroge de 48h la date de signature (demain soir 17h) pour laisser le temps à la CGT de finir la consultation interne de ses adhérents.

La CFDT refuse de signer l’avenant de la Convention collective au motif que la Direction ne met pas une compensation sur l’IPSEC ??? Revendication portée par ailleurs par toutes les organisations syndicales.

A cette heure, nous espérons que la raison l’emportera et que les personnels ne seront pas les grands perdants des postures de nos homologues.

Jouer avec le feu dans cette période d’incertitude est pour l’UNSA suicidaire et irresponsable !

A chacun de prendre ses responsabilités. L’UNSA prend les siennes dans l’intérêt de tous les personnels.